Si vous avez bien suivi la partie 1 du dossier tennis en fauteuil roulant, vous en savez déjà un peu plus sur les types de handicap compatibles avec la pratique du tennis en fauteuil et sur le matériel utilisé.
Si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, c’est ici.
Permettre aux fauteuils d’évoluer facilement dans le club-house ou, tout du moins dans un premier temps, sur les terrains.
Les accès aux courts de tennis posent rarement problème, car le plus souvent, ils sont de plain-pied. Toutefois, il peut être nécessaire, à moindre coût, de réaliser des plans inclinés lorsqu’il y a une ou deux marches.
La largeur des portes d’accès aux terrains est souvent suffisante et si cela n’est pas le cas, le joueur pourra accéder aux courts avec son fauteuil de ville (généralement plus étroit) et effectuer un transfert sur son fauteuil de tennis une fois arrivé sur le court.
L’accès au club-house, aux vestiaires et aux toilettes peut s’avérer parfois plus problématique; avant d’entreprendre des travaux importants, il convient de faire un état des lieux avec les personnes directement concernées afin de déterminer leurs besoins réels.
Les surfaces en résine type « green set » restent les plus agréables, car elles sont très roulantes tout en conservant un rebond et une vitesse de balle ni trop lente ni trop rapide.
La terre-battue est également jouable!
Eh oui! Même si il est peu médiatisé, le tournoi de Roland Garros a aussi son tableau de tennis fauteuil.
C’est aussi la surface de prédilection d’un grand nombre de clubs en Belgique, où le tennis en fauteuil roulant y est bien développé.
Certains problèmes d’ordre matériel peuvent ralentir la mise en place d’une section.
Mais tout devient possible à partir du moment ou des personnes du club, des dirigeants, des entraîneurs et des joueurs sont motivés ensemble pour accueillir la discipline.
On peut par exemple organiser au sein d’un tournoi de club valide, une démonstration de tennis en fauteuil roulant entre 2 finales.
Ou bien encore, proposer une séance découverte pour débutant qui serait relayée par la presse locale, le site internet du club ou par une fête du sport.
De toute façon, il ne faut pas s’attendre à toucher 15 joueurs handicapés dés le début.
Les plus grosses sections de tennis en fauteuil en France compte une dizaine de licenciés tout au plus!
Réserver des courts pour encourager la pratique du tennis en fauteuil est possible dans tous les clubs
Bien sûr, c’est un plus si un entraînement est assuré par un enseignant formé (ou non!).
Tout moniteur ayant la volonté d’encadrer un groupe ou un joueur pratiquant le tennis en fauteuil a la possibilité de le faire même sans formation préalable.
Même si il n’est pas légalement obligatoire d’être diplômé pour enseigner/faire découvrir le tennis en fauteuil roulant,des formations spécifiques sont néanmoins dispensées dans le cadre de la formation continue des enseignants au niveau de la fédération de tennis.
Elles prennent la forme d’un stage de 2 jours organisés prés de Grenoble chaque année en novembre.
En plus d’apporter des connaissances sur la pédagogie du jeu en fauteuil, à l’issue de cette formation, on obtient le module B du certificat de qualification handisport (CQH).
Pour obtenir ce certificat dans son intégralité, le module A (formation théorique générale sur la connaissance du handicap pour enseigner les activités sportives) est mis en place dans chaque région via le comité régionale handisport.
C’est un effet « coup de projecteur » sur l’association qui reflétera son dynamisme et son envie de mener des actions ambitieuses.
« Qui peut le plus peut le moins! »